L’armée américaine renforce de manière significative ses exercices militaires afin de se préparer à une éventuelle guerre contre la Chine dans la région indo-pacifique, rapporte Pot Vwa, relayant les informations de Panorama Papers.
Ces manœuvres d’envergure, parmi les plus rigoureuses jamais entreprises, incluent des opérations de parachutage, des simulations de débarquement et des tests de camouflage avancé, adaptés aux particularités du littoral est-asiatique. Cette démarche stratégique vise à adapter les forces américaines aux réalités opérationnelles complexes de la région, marquée par des défis logistiques uniques.
D’après le New York Times, deux décennies consacrées aux opérations antiterroristes au Moyen-Orient ont laissé l’armée américaine moins bien préparée pour contrer un adversaire technologiquement avancé comme la Chine, qui dispose de capacités de surveillance satellitaire en temps réel. Ce type de menace nécessite que les forces américaines développent des compétences pour opérer de manière discrète, hors des radars ennemis. Ces exercices visent ainsi à accroître la rapidité et l’agilité des forces américaines, en les libérant des structures opérationnelles lourdes héritées des conflits précédents.
Par ailleurs, le Wall Street Journal met en lumière une préoccupation croissante quant à la durabilité des stocks américains de missiles anti-aériens, fortement sollicités en soutien à Israël et à l’Ukraine.
Une telle pression logistique pourrait impacter la préparation américaine en cas de guerre prolongée dans le Pacifique. Le Pentagone envisage ici un scénario de « guerre des grandes puissances » qui pourrait impliquer, en plus des États-Unis et de la Chine, des puissances nucléaires telles que la Corée du Nord et la Russie. Un tel conflit, multidimensionnel par nature – terrestre, maritime et aérien – nécessiterait une mobilisation sans précédent des forces armées américaines.
James Saint Sumé. Directeur adjoint PÒTVWA
2 réponses
Bon travail mes frères
Merci mon frère