Ces bandes criminelles ont fait trop de mal à la société haïtienne, il ne doit pas y avoir de dialogue avec les gangs, quelle que soit la forme ou la condition. Il ne doit pas y avoir de dialogue avec des voyous qui ont massacré, assassiné, violé, humilié et appauvri des dizaines de milliers de familles dans le pays. Il est clair pour cette structure politique que les gangs qui terrorisent le peuple haïtien ne peuvent pas être à la fois “le problème et la solution”.
Selon PADEINHA, c’est le pouvoir judiciaire qui décidera du sort des gangs, soit de les envoyer en prison s’ils sont condamnés, soit de les intégrer dans la société s’ils le méritent.
Parallèlement, PADEINHA affirme que la décision du gouvernement de Garry Conille de créer un conseil électoral provisoire est une décision irrationnelle, car les autorités concernées ne se sont pas concentrées sur le problème de l’insécurité qui entrave le fonctionnement du pays dans tous les domaines. Le problème de l’insécurité est une priorité qui doit être résolue avant même l’organisation des élections, sinon c’est un signal clair indiquant qu’il prévoit d’organiser une sélection, estime PADEINHA.
Depuis plusieurs années, le pays est plongé dans une spirale de violence où les gangs armés, devenus de véritables acteurs politiques et économiques, imposent leur loi dans plusieurs quartiers de la capitale et d’autres villes. Les massacres, les incendies criminels, les viols et la destruction des biens publics et privés sont monnaie courante, paralysant ainsi le fonctionnement des institutions et exacerbant la misère de la population.
La structure politique, dirigée par Jean Daniel Charles, rappelle au Premier ministre qu’il est nécessaire de résoudre le problème de l’insécurité avant d’entamer le processus d’organisation des élections.
D’un autre côté, PADEINHA, dans ce communiqué de presse, critique ce nouveau gouvernement qui ne se montre pas à la hauteur en laissant la tâche d’assainissement aux citoyens, alors que ce sont les organes de l’État qui devraient prendre en charge cette tâche pour obtenir des résultats concrets.
Il faut dire que les gangs armés sont utilisés par certains politiciens pour asseoir leur influence et conférer à certains d’entre eux des postes politiques afin d’obtenir plus de pouvoir et de faciliter leurs activités criminelles. Il incombe à ce nouveau gouvernement de réorganiser l’État pour restaurer la sécurité et combattre l’impunité.