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PADEINHA exhorte le gouvernement de Garry Conille à créer un climat sécuritaire avant l’organisation des élections

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Il ne peut y avoir d’élections sans établir un climat sécuritaire dans le pays, a déclaré le président du Parti Démocratique d’Intégration Haïtienne PADEINHA, Jean Daniel Charles exhorte une nouvelle fois le gouvernement de Garry Conille à œuvrer au rétablissement de la sécurité dans le pays avant même d’entamer le processus d’organisation des prochaines élections.

Le leader politique prévoit déjà le rejet d’une crédibilité du processus électoral, si on organise des élections actuellement, alors qu’une partie du territoire est inaccessible, controlée par des gangs armés. On va dire que celui qui sera élu est mal élu. Pour que les élections soient acceptées, il faut qu’au moins les citoyens du pays puissent participer, et les éventuels candidats ont leur entière liberté de présenter leur programme à la population.

Le leader du PADEINHA conseille au chef du gouvernement haïtien de ne pas précipiter, car le moment exige des mesures rationnelles et concrètes pour s’attaquer au problème de l’insécurité dans toutes ses dimensions. En ce sens, PADEINHA demande au Premier ministre Garry Conille de changer d’attitude pour éviter d’aller se plaindre auprès de la communauté internationale alors qu’il a le pouvoir de prendre des décisions qui sont dans l’intérêt de la nation.

Le pays est pris depuis quelques années dans une spirale de violences, des actes terroristes où l’autorité de l’état s’est éclipsée sous les démonstrations imposantes des bandits armés qui contrôlent la majeure partie du territoire. Tout ce que la population attend du gouvernement, c’est de déblayer le terrain pour que le pays ait un minimum de sécurité. Aller se plaindre auprès de la communauté internationale n’est pas l’attitude d’un dirigeant responsable, estime PADEINHA. Pour cette raison, la structure politique demande au Dr Garry Conille, en tant que chef du gouvernement, d’utiliser les ressources à sa disposition pour obtenir un minimum de résultats.

“Le Premier ministre Garry Conille savait parfaitement quel chantier qui l’attendait, on voit maintenant qu’il commence à changer de discours, ce qui ne reflète pas le comportement d’un chef d’État”, affirme PADEINHA.

Le chef du gouvernement avait la possibilité d’intégrer des ressources compétentes dans le pouvoir, mais il a préféré d’intégrer que ses proches dans l’État.

Comme dans toute société démocratique, PADEINHA, à travers cette note, déclare que l’organisation des prochaines élections est importante, mais cela ne peut se faire sans un climat sécuritaire instauré dans le pays, pour que chaque parti politique, chaque candidat ait la même chance lors de la prochaine compétition électorale. Comme on peut le constater, même la formation du conseil électoral provisoire suscite un émoi parmi les acteurs, qui se déchirent, déplore le parti politique. L’État ne peut pas fonctionner normalement dans des conflits, alors que le Premier ministre Garry Conille a promis de restaurer l’autorité des institutions de l’État.

C’est sur cette base que nous disons “qu’il ne peut y avoir d’élections tant que le gouvernement ne freine pas le phénomène de l’insécurité”.

E-mail : padeinha2020@gmail.com


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