Un pays politiquement, socialement et économiquement malade ne pourra jamais trouver une solution définitive sans une prise de conscience nationale. Au lieu de s’améliorer, il semble que la situation d’Haïti se soit détériorée, notamment avec la présence d’un Conseil présidentiel de transition dont la majorité des membres n’ont aucune vision pour le progrès du pays mais qui cherchent plutôt à perpétuer la corruption au sein de l’appareil d’État. Pourtant, “la corruption est un frein au développement”.
C’est en ce sens, le parti politique Force des Combattants pour l’Établissement Démocratique (FOCED) lutte résolument contre ce fléau.Les membres du gouvernement doivent prendre conscience que le peuple haïtien est moralement et psychologiquement déstabilisé, et que la présence d’un groupe de citoyens honnêtes et conscients est la seule façon de sauver le pays. De nombreux patriotes et nationalistes considèrent le Conseil Présidentiel de Transition comme une dernière alternative pour mener Haïti vers la stabilité, mais il ne doit pas servir à renforcer la corruption dans le pays, selon une note du directoire de FOCED.
La corruption, qui est considérée comme un mal généralisé et endémique devenu systémique, tend à devenir naturelle. Contrairement à toute attente, le parti politique FOCED estime que la présence du CPT contribue à prolonger la crise, tandis que les conditions de vie de la population défavorisée continuent de se détériorer et qu’elle ne peut pas mener sa vie normalement en raison des activités des groupes armés qui règnent en maître.Parallèlement, le parti politique dirigé par Robert Cangar encourage la démission des membres du Conseil Présidentiel de Transition impliqués dans cette affaire de corruption, en particulier concernant la Banque Nationale de Crédit.Selon une analyse du parti FOCED, le Premier ministre Garry Conille n’a d’autre choix que de prouver que son gouvernement est capable de trouver une solution au problème de l’insécurité qui déstabilise la société.
Si auparavant, la police se sentait impuissante face aux bandits, la présence de la force multinationale devrait venir en renfort pour limiter les actions des gangs sur l’ensemble du territoire. Cela signifie que le gouvernement dispose des ressources nécessaires en termes d’armement et d’autres équipements pour mettre fin aux foyers de gangs armés.Le parti politique déplore l’occupation de 70% de l’aire métropolitaine par des bandits armés, empêchant la population de jouir d’une réelle liberté de mouvement, malgré la présence de la force multinationale, de la police et de l’armée.De plus, FOCED met en avant le dossier électoral, qui reste un sujet préoccupant au sein de la société.
Selon le secrétaire général de ce parti, l’analyse de FOCED va au-delà de la formation du Conseil Électoral Provisoire (CEP) que cherche à promouvoir le gouvernement de Garry Conille, alors que la population est psychologiquement affectée.Si la population ne peut pas se déplacer librement, l’organisation d’élections démocratiques et crédibles en Haïti semble impossible, mentionne FOCED dans cette note. Malgré la nécessité, selon le parti, de renouveler le personnel politique, le gouvernement devrait considérer l’insécurité comme une priorité avant de se pencher sur la formation du Conseil électoral provisoire.