Le Parti démocratique d’intégration haïtienne, fait le procès du régime en place . Le PADEINHA est très critique vis-à-vis du gouvernement de Garry Conille en dressant un bilan négatif des 3 mois de gestion du conseil présidentiel de transition et du gouvernement.
Le parti à Jean Daniel Charles se retrouve à un moment charnière pour exiger une réorganisation stratégique et efficace de l’État.
Au regard de cette structure politique, le diagnostique de la situation est inquiétant, où l’on retrouve l’impunité, l’insécurité, la vie chère, et le chômage qui ne cesse d’augmenter, pourtant les autorités en place se contentent de jouir des privilèges de l’État.
Revenant sur les trois mois du CPT et deux mois environs de Garry Conille, PADEINHA dit avoir évalué le nouveau gouvernement sur ses premières orientations et la mise en œuvre de ses engagements, tire un bilan peut reluisant estimant que le régime en place n’a pas honoré ses engagements et dénonce des dérives inquiétantes venant des autorités en place. Le PADEINHA constate avec une vive préoccupation que le Gouvernement actuel semble s’éloigner de sa mission qu’on lui a confié, telle que: “Créer un climat sécuritaire stable et organiser des élections.
Le président du PADEINHA, souligne qu’après l’installation du conseil présidentiel de transition et du Premier ministre Garry Conille, rien n’a été fait pour améliorer les conditions de vie de la population. Au contraire, on constate que la crise humanitaire s’est aggravée, en raison de la situation politique et sécuritaire du pays qui ne cesse de se détériorer.
PADEINHA dit avoir regretté que les autorités ne montrent aucune volonté d’adopter une stratégie appropriée pour remédier à la situation qui suscite tant d’inquiétude. Aucun plan n’est défini, après trois mois à la tête du pays, pour permettre aux milliers de personnes ayant fui les violences dans la région métropolitaine de rentrer chez elles malgré la présence d’une mission multinationale débarquée sur le territoire national.
Durant cette période, PADEINHA a observé que le taux de criminalité a augmenté de façon vertigineuse et les bandits n’ont pas chomé, en moins d’un mois ils ont attaqué 3 commissariats de police et les ont incendié. Tous ces actes sont constatés au moment du déploiement de la force multinationale et aussi quelques semaines après le changement opéré à la tête du haut état major de la police nationale. Ces terribles événements montrent bien que le pays est plongé dans un cycle infernal où les actes de violence commis devraient interroger tous les secteurs de la vie nationale.
En ce qui concerne le fonctionnement de l’administration publique, la structure politique de Jean Daniel Charles déplore l’inaction des autorités qui, jusqu’à présent n’ont envoyé aucun signal pour lutter contre le phénomène de corruption qui ne cesse d’affaiblir les institutions, mais les livre plutôt dans un conflit d’intérêts pour faciliter leurs proches à occuper des postes importants dans l’État. À travers cette note, PADEINHA dénonce en même temps le Conseil Présidentiel de Transition et le Premier Ministre Garry Conille qui se sont engagés dans une bataille de leadership au lieu de converger leurs forces pour apporter une réponse aux différents problèmes qui tourmentent la population comme l’insécurité, la faim et le chômage.
PADEINHA rappelle que depuis la prise de fonction du Premier ministre Garry Conille, il a pris une série de décisions controversées pour permettre aux personnes de son camp d’être nommées à de nombreux postes importants de l’État.
Pour cette raison, PADEINHA exhorte le gouvernement de Garry Conille et le conseil présidentiel de transition à respecter la constitution du pays, pour continuer à préserver l’intégrité des pilliers de la République et de donner la priorité à l’intérêt collectif au lieu de s’engager dans une bataille de leadership qui n’apportera rien comme solution pour la population qui a besoin de sécurité, de travail, d’éducation, de santé, etc.