En dépit des engagements pris lors de l’accord politique du 3 avril 2024, certains membres du Conseil de la Transition (CPT) semblent fuir leurs missions et responsabilités. Ces défections visent le Premier Ministre Garry Conille, avec des accusations selon lesquelles ces membres chercheraient à s’approprier des postes de Directions Générales. L’objectif sous-jacent serait la vente de ces postes à des fins de corruption, d’enrichissement personnel et de financement électoral, ce qui constitue une grave atteinte aux principes de gouvernance transparente et d’intégrité pour lesquels ils s’étaient engagés.
Cette situation pose de sérieux questionnements sur la capacité du CPT à mener à bien les réformes nécessaires pour stabiliser le pays. En l’absence d’une action décisive contre ces comportements, la confiance publique envers les institutions de transition risque d’être sérieusement érodée. Le Premier Ministre Garry Conille se retrouve ainsi dans une position délicate, où il doit non seulement gérer les défis politiques et économiques du pays, mais aussi faire face à une guerre interne menée par ceux qui devraient être ses alliés dans la gouvernance.
Reginald Gaston
Bac en Science politique
M.A en Administration