Le Parti Démocratique d’Intégration Haïtienne  (PADEINHA) exprime sa profonde consternation face à l’impunité des gangs armés qui continuent de faire régner la terreur à Cité Soleil, où plus de 200 vies humaines ont été tragiquement perdues. Ce massacre revêt une dimension particulièrement choquante, car la majorité des victimes sont des personnes âgées de 60 ans et plus. PADEINHA dénonce avec force les crimes odieux perpétrés par le chef de gang Micanor Altès et ses complices contre la population civile.

Cette situation alarmante met en lumière l’indifférence des autorités publiques, qui semblent plus préoccupées par leurs propres luttes de pouvoir que par la sécurité de la population qu’elles sont censées protéger. Plutôt que de prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels massacres, déplore PADEINHA, ces responsables préfèrent se livrer à des jeux de pouvoir au sein des institutions publiques. Il est inacceptable que, face à une telle violence, le gouvernement se contente de rédiger des notes de condamnation sans annoncer de plans d’action tangibles pour mettre fin à l’injustice.

Après le massacre de Wharf Jérémie, le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement de Alix Didier Fils-Aimé ont une fois de plus échoué à agir. Le fait qu’ils n’aient pas mis en place de mesures concrètes pour protéger les citoyens en dit long sur leur manque de sensibilité et d’empathie. Il est inacceptable qu’après les événements tragiques d’octobre 2024, où plusieurs dizaines de personnes ont également perdu la vie, la réaction du gouvernement demeure timide et inappropriée.

Malgré les informations circulant concernant les atrocités commises à Cité Soleil, Le parti don’t dirige Jean Daniel Charles,  critique les dirigeants qui n’ont pas su prendre de mesures immédiates pour intercepter les plans des gangs, permettant ainsi à ces derniers de continuer à exécuter des habitants sans crainte. Ce laisser-aller témoigne d’une banalisation dangereuse de la vie humaine par un pouvoir qui semble incompétent à endiguer l’insécurité grandissante qui frappe le pays.

Il est désormais évident que ce gouvernement, au lieu de réagir de manière proactive, choisit de rester inactif, laissant la population dans la désespérance. Les déclarations tardives et sans substance ne suffisent pas face à des menaces aussi sérieuses. Il est grand temps pour les autorités d’adopter des stratégies efficaces pour traquer les gangs, avant qu’il ne soit trop tard. La sécurité des citoyens ne devrait pas être considérée comme une option, mais comme une priorité absolue, poursuit la note.

Nous, membres de la direction de *PADEINHA*, nous nous tenons en solidarité avec les familles endeuillées par ce cycle de violence insupportable. L’attitude du gouvernement et du Conseil Présidentiel de Transition face à cette crise exige des actions concrètes, immédiates et efficaces.

Nous profitons de cette occasion pour exprimer nos sincères condoléances aux familles des victimes du massacre de Wharf Jérémie. Il est impératif que les autorités prennent les mesures nécessaires pour freiner cette machine infernale de l’insécurité qui menace l’existence même de notre peuple.

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