Dans un contexte socio-économique de plus en plus alarmant, les organisations politiques de base d’Haïti se sont unies pour adresser une pétition au Président Conseiller Fritz Alphonse Jean et aux membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Cette démarche vise à demander la révocation immédiate du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, pour une Gouvernance meilleure et plus responsable.
Depuis l’installation de M. Fils-Aimé à la tête du gouvernement, il y a quatre mois, les signes d’une détérioration profonde des conditions de vie des Haïtiens sont flagrants. En effet, sous sa gouvernance, plusieurs territoires stratégiques tels que Carrefour-Feuille, Kenskoff et Delmas 30 ont été perdus au profit de groupes criminels. Ces derniers ne cessent d’étendre leur emprise, menaçant même des zones comme Delmas 19, où se trouve la zone nommée 4 Chawony. Ce constat ne peut plus être ignoré, tant il souligne l’absence d’une réponse efficace de l’État face à l’insécurité ambiante.
L’un des problèmes majeurs relevés par les signataires de la pétition est le manque de leadership de M. Fils-Aimé en tant que chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN). Ce déficit de direction est inacceptable, car il empêche la mobilisation des forces vives de la nation pour contrer cette crise de sécurité. Au lieu d’une telle mobilisation, ce sont plutôt le désordre et la confusion qui dominent la chaîne de commandement, compromettant toute initiative de rétablissement de l’ordre. Cela laisse craindre que cette situation ne bénéficie qu’à une élite au détriment de la souffrance quotidienne du peuple.
Devant ce constat des plus préoccupants, les organisations de base affirment la nécessité d’un changement immédiat en réclamant la désignation de M. Smith Magny pour remplacer Alix Didier Fils-Aimé. Ce dernier est reconnu pour son intégrité et son expérience notable dans le domaine de l’administration publique, qualités qui sont plus que jamais essentielles en cette période critique. Grâce à ses relations tant au niveau national qu’international, M. Magny est en mesure de rassembler les différents secteurs de la société haïtienne afin de sortir le pays de cette impasse douloureuse.
En somme, les organisations signataires croient fermement qu’une action rapide et résolue est indispensable pour mettre fin à la spirale de violence et d’inefficacité qui gangrène le pays. En conséquence, elles exhortent le Conseil Présidentiel de Transition à prêter une oreille attentive à la voix du peuple haïtien, et à prendre les mesures adaptées pour le bien-être collectif.
C’est donc un appel à tous les Haïtiens pour qu’ils se joignent à cette initiative visant à établir les bases d’une Haïti prospère et sécurisée. Chaque voix compte et il est essentiel de se mobiliser pour influencer un changement positif dans le pays.
Jean Joceler Jean