Le climat d’insécurité se poursuit en Haïti. Les bandes criminelles, qui contrôlent la majeure partie de la capitale ainsi que les routes menant au reste du territoire, s’en prennent depuis plusieurs jours aux sites stratégiques – commissariats, prisons ou encore tribunaux. Toutefois, sous l’instruction du chef du CSPN, la capitale et les autres régions du pays vont connaître la paix et la stabilité.

Cette décision vient à un moment critique de l’histoire d’Haïti, alors que le pays est secoué par des attaques incessantes de groupes armés qui ont déstabilisé des communautés entières et contesté l’autorité de l’État.

Les événements récents à Gressier, Ganthier ou dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, ont un besoin urgent d’une action décisive.

En effet, le chef du gouvernement en l’occurence Garry Conille, attendait la fin des examens officiels pour mettre à exécution les plans de sécurité et faire changer de camps la peur. Cette équipe gouvernementale veut insufler un nouvel air en changeant de paradigme et restaurer l’autorité de l’état. Les actions flagrantes des gangs armés ont non seulement perturbé la gouvernance locale mais également illustré le mépris des gangs pour la loi et l’ordre.

Au-delà des opérations planifiées par le haut commandement de la police nationale, le chef du CSPN Garry Conille a appelé les Haïtiens à ne pas se laisser influencer par les provocations des gangs et à soutenir les efforts du gouvernement pour combattre l’insécurité, les ennemis jurés de la population sont les groupes de gangs qui violent, kidnappent et tuent des membres de la population. Il demande également à la population haïtienne de bien identifier leurs vrais ennemis. Dans cette démarche, le premier ministre veut montrer sa détermination à voir la justice rendue et la paix restaurée.